En 1708, à l’occasion du mariage de Jean-Pierre,

• Jeanne, Guillemette et Marguerite, Barthélémie, filles de Pierre et tantes de Jean-Pierre,

• Théodore et Anne, filles de Jacques et sœurs de Jean-Pierre,

s’adressent très officiellement à Marie de Puybusque, pour lui rappeler qu’elles ont des droits légitimaires prioritaires à prélever sur les biens de Jean-Pierre.

Ce bel ensemble de toutes les filles de la famille en dit long sur les intentions qu’elles prêtaient à Marie de Puybusque en s’adressant ainsi à elle par une voix officielle.

1708, les sœurs se défendent contre Marie de Puybusque

Barthélémie

L’an 1708 et le 20 juin, dans le lieu de Loubens…régnant très chrétien prince Louis… témoins…

demoiselle Barthélémie Auriol, fille de feu Pierre Auriol Langautier et de Guilhette Estaudier habitant de Loubens,

laquelle dresse ces paroles à demoiselle Marie de Puybusque, fille de noble Antoine de Puybusque seigneur de Saint-Padou et de demoiselle Jeanne de Negret, habitant du lieu de Cambon.

Leur a dit qu’étant venu à sa connaissance… des pactes de mariage avec Jean-Pierre Auriol Langautier, fils de feu Jacques Auriol Langautier et de feu demoiselle Jeanne de Tiron, habitant de Loubens et par ce moyen acquérir sur les biens dudit Jean-Pierre son neveu des hypothèques considérables, c’est pourquoi et attendu que la requérante prétend lui être selon ses droits successifs paternels et maternels, notamment certain legs provisionnels et annuels sur les biens dudit Auriol son dit neveu comme cohéritière dudit feu Pierre Auriol père de ladite requérante comme il porté dans son testament.

C’est pourquoi, elle déclare à la demoiselle Marie de Puybusque lesdits droits successifs sans préjudices de ses autres droits et demande sur les dits biens, desquels droits et demandes par requérante veut être payé par les dits biens préférablement à tout autres droits et hypothèques que ladite demoiselle de Puybusque aurait pu ou pourrait acquérir sur les biens dudit Auriol son neveu, tante en conséquence de ses pactes de mariage qu’autrement et afin qu’elle ne prétende aucune cause d’ignorance.

De quoi ladite requérante ma requis lui en retenir acte de ce dessus pour le faire signifier à ladite demoiselle de Puybusque ce qui lui ai concédé en présence de Me JB Castillon, commis au greffe du Parlement de Toulouse et de Me Raymond Pondevoux, prêtre et vicaire dudit Loubens. Soussignés ladite demoiselle requérante ne sait et moi.

Théodore et Anne

Le 20 juin 1708, dans le lieu de Loubens au comté de Carmaing, diocèse de Toulouse après-midi, régnant Louis,… notaire royal et témoins bas nommés constituées en leurs personnes demoiselles,

• Théodore,

• Anne

sœurs et filles de feu Jacques Auriol Langautier et de Jeanne de Tiron, habitants dudit lieu.

Lesquelles ont dressé par le présent acte ces paroles à demoiselle Marie de Puybusque Saint-Padou, fille à noble Antoine de Puybusque, seigneur de Saint-Padou et de demoiselle Jeanne Denegret, habitante de Cambon.

Lui ont dit… contrat de mariage… avec Jean-Pierre Auriol Langautier leur frère, habitant de Loubens et par ce moyen, acquérir sur les biens dudit Auriol, leur frère, des hypothèques considérables.

C’est pourquoi et attendu que les requérants ont leur droits paternels et maternels et autres successifs et par conséquent, créancières privilégiées sur lesdits biens en diverses sommes et notamment celle de 2 500 livres chacune provenant des legs à elle fait avec certains effets mobilières contenus dans le testament de feu Pierre Auriol Langautier, leur grand-père dont ledit Auriol leur frère est cohéritier. Ont voulu déclarer leurs droits successifs et hypothèques à ladite demoiselle Marie de Puybusque desquelles les demoiselles requérants veulent être payées par lesdits biens dudit Auriol leur frère préférablement à tout droit et hypothèque que ladite demoiselle de Puybusque aurait pu ou pourrait acquérir à l’avenir sur les dits biens tant en conséquence de ses pactes de mariage qu’autrement et afin qu’elle ne rien prétendre… cause d’ignorance, les dites requérantes m’ont requis à moi notaire, leur retenir acte de ce dessus pour le faire signifier à la demoiselle de Puybusque ce que leur a concédé en présence de M^e Raymond Pondevoux, prêtre et vicaire dudit Loubens et de Jean-Baptiste Castillon, commis au greffe civil de parlement de Toulouse, soussigné avec ladite demoiselle Théodore et ladite demoiselle Anne a dit ne savoir et moi.

Jeanne, Guillemette et Marguerite

L’an 1708 et le 28 juin dans le lieu du Faget… en leurs personnes,

• le sieur Jean Hebrard, bourgeois de Vivies les Lavaurs, mari et conjoint personnel de demoiselle Jeanne d’Auriol, traitant de ses biens paraphernaux et procureur dument fondé de ladite épouse par acte de procuration retenu par moi notaire le jour d’hier ci incéré pour éviter prolixité.

• demoiselle Guillemette d’Auriol épouse du sieur Etienne Raoux, marchand de Villefranche de Lauragais,

• demoiselle Marguerite d’Auriol, épouse de sieur Jean Paylen, marchand d’Auriac,

et les dites d’Auriol fille à feu sieur Pierre Auriol Langautier et demoiselle Guilhette Estaudier, lesquelles de leur bon gré, savoir ledit sieur Hébrard au dit nous dressent leurs paroles par le présent acte à signifier à demoiselle Marie de Puybusque fille à feu noble Antoine de Puybusque sieur de Saint-Padou et de demoiselle Jeanne de Negret lui on dit qu’étant venu à leur connaissance qu’elle prétend passer si fait n’a été, un contrat de mariage avec Jean-Pierre Auriol Langautier leur neveu, des hypothèques considérables, c’est pourquoi et attendu que leur requérant ont des droits successifs paternels et maternels et notamment un droit légitime avec les héritiers depuis le décès dudit Auriol leur père, sur les dits biens de son neveu en qualité de cohéritier dudit feu sieur Pierre Auriol père desdites requérantes, ont voulu déclarer leurs droits à la demoiselle Marie de Puybusque desquels lesdits requérants protestant vouloir être payés sur leurs biens préférablement à toutes les hypothèques que la dame de Puybusque aurait pu ou pourrait acquérir tant en conséquence de ses pactes de mariage qu’autrement et afin qu’elles rien prétendre cause d’ignorance, les dites requérants m’ont requis à moi notaire, leur retenir acte de ce dessus pour le faire signifier ce que leur ai concédé.

Présents à ce, M^e Estienne Durand, juge de Carmaing et Saint-Félix et le sieur Antoine Deville chirurgien au dit lieu soussigné avec ledit Hébrard et François Guiraud qui par vertu du présent autorise ladite Guillemette son épouse et les autres parties non…

1709, donation de Théodore

Quittance de 2 500 livres que Théodore Auriol m’a faite à moi François Auriol Langautier à Jean-Pierre Auriol Langautier son frère comme cohéritiers de feu Pierre Auriol Langautier mon père et aïeul dudit Jean-Pierre mon neveu et de ladite Théodore sa sœur et ma nièce, pour tous ses droits paternels que maternels et quelques… et nippes de sa mère et habits comme est porté par le testament de feu mon père qui… 2 500 livres quittance Bernard Pech notaire à Revel (ce pacte passé avant midi vers 9h et pacte fiancé à 16j avec Guillaume Pech frère du notaire. Je m’en fis 7 livres pour le contrat, il ne veut rien de l’expédition ni de la rétention de la quittance.